La première modulation des contributions au titre du bonus-malus s’appliquera à compter du 1er septembre 2022 et sera calculée à partir des fins de contrat de travail ou de missions d’intérim constatées entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022. L’objectif du bonus-malus est d’inciter les entreprises à allonger la durée des contrats de travail et éviter un recours excessif aux contrats courts. Le bonus-malus consiste à moduler le taux de contribution d’assurance chômage, qui est actuellement de 4,05 %, à la hausse (malus) ou à la baisse (bonus), en fonction du taux de séparation des entreprises concernées. Ce taux de séparation correspond au nombre de fin de contrats de travail ou de missions d’intérim assorties d’une inscription à Pôle emploi, rapporté à l’effectif annuel moyen. Le montant du bonus ou du malus sera calculé en fonction de la comparaison entre le taux de séparation des entreprises concernées et le taux de séparation médian de leur secteur d’activité, dans la limite d’un plancher (3 %) et d’un plafond (5,05 %). L'idée derrière cette réforme est de motiver les entreprises pour qu'elles embauchent plus de salariés en CDI ou rallongent la durée des CDD. La base de calcul sera le taux de séparation. Il s'agit en fait du rapport entre le nombre de fins de contrats de travail ou de missions d'intérim assorties à une inscription à Pôle Emploi et l'effectif moyen annuel. Par la suite, le montant du bonus-malus sera calculé en comparant le taux de séparation de l'entreprise avec le taux de séparation moyen du secteur d'activité concerné. Les modalités de calculs et déclaratives sont précisées par l’URSSAF avec le Guide du déclarant Bonus-Malus d’assurance chômage et le Guide de déclaration des cotisations sociales Urssaf |